A découvrir,ci dessous,un texte de Pierre Vidal,du site Corrida Si,concernant Marc.Un texte à apprécier par le plus grand nombre d'entre nous et qui fera méditer certains...Bonne lecture!!!
Nos toreros, les Français, sont discrets par les temps qui courent. Les
premiers, Juan Bautista et Sébastien Castella, jouissent d’un repos
-bien gagné- studieux soyons en sur. Ils traversent régulièrement
l’Atlantique pour apparaître en Amérique Latine. Ils sont tous les deux
présents de temps en temps au Mexique pays incontournable pour qui veut
tenir son standing. Plus au sud, ils ont leurs préférences : la Colombie
pour Castella qui va y effectuer sa troisième encerrona de la saison,
le Vénézuela pour Juan Bautista un pays où la tauromachie résiste malgré
la crise économique et politique qu’il traverse. Tous les deux auront
fait un détour par le Pérou, pays qui depuis l’arrivée de Roca Rey
compte dans le panorama taurin mondial.
Il est un autre torero français plus modeste qui laboure avec courage et
honneur ce sillon latino c’est Marc Serrano. Marc qui gère sa carrière
lui-même a su créer des liens avec des amis du milieu taurin
outre-Atlantique. C’est ainsi qu’il s’est gagné des courses au Pérou
dans un premier temps et maintenant au Mexique. Si nos calculs sont bons
il aura, en 1016, défilé 6 fois dans ces deux grandes nations taurines.
Il aura retrouvé Michel Lagravère au Yucatan et, avec le jeune
Michelito il se sera produit dans des arènes improbables de cette région
magique devant un public fourni et enthousiaste. A chacun de ces paseos
il y a matière à trembler car c’est une rude épreuve que de combattre
un bétail incertain, dans des conditions de sécurité souvent réduites.
Il en ainsi dans le Mexique profond et pire encore au Pérou.
Il y a de quoi être admiratif… car dans ce genre de contexte on ne
devient ni riche ni nimbé de gloire. La motivation ? Une dose d’aficion
intense nécessaire pour se rendre à ces rendez-vous. Chapeau bas devant
cette persévérance, cette volonté de vivre intensément ces paris qui
paraitront insensés au quidam. Mais vivre n’est-ce pas risquer ? Et
risquer n’est-ce pas réussir ? De ces aventures latines Marc reviendra
le cœur empli de souvenir aventureux, de rencontres enrichissantes avec
ces peuples si différends de nous. Il reviendra aussi avec une
tauromachie plus expérimentée, diverse aussi et sa passion n’en sera que
stimulée.
Marc a opté pour habiter Madrid. Il vit d’un métier où il réussit très
bien et tout le monde se loue de ses services. Il a largement montré de
quoi il était capable en piste en public comme en privé. Il ne le dira
pas, nous le dirons donc pour lui: Il est temps de lui faire, dans nos
ruedos, la place qui lui revient.
Respect, Marc.
PV
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