Ça y est,Marc a repris les trastos pour un tentadero.Après de longs mois d'enfermement,il était temps et le matador de Nîmes était ravi de retrouver le campo.
C'est chez Do Cuillé,au "Grand Badon",que Marco a eu le bonheur de tienter deux novillos,ses premières bêtes de l'après confinement.
Le premier,un colorado bien roulé,fut brave et noble.Marc le reçut par de bonnes et amples véroniques avant que le Cuillé ne viennent quatre fois de loin face au cheval.Les embestidas franches du novillo permirent à Marc de l'embarquer dans des séries allurées de muletazos gauchers et droitiers de belle qualité.Il faut noter la grande pureté de quelques naturelles.Marc torée à gusto et on le sent heureux en piste.Il va tirer tout ce que le novillo avait de passes dans le ventre.
Pour se mettre en confiance,il n'y avait pas mieux que ce bon toro de Cuillé,d'origine Juan Pedro Domecq par Miranda de Pericalvo.
Changement de ton avec le second.Un novillo noir assez compliqué.Nouvelle réception,par véroniques de qualité.Marc va lidier ce bicho avec efficacité et de façon adéquate.Une fois dominé,le Cuillé permit au diestro Nîmois une faena solide sur les deux rives.
Deux bichos aux comportements différents qui auront permis à Marc deux faenas distinctes c'était vraiment idéal après ces trois mois d'inactivité.
Saluons l'efficacité de Jean Loup Aillet à cheval (Cavalerie Heyral) et les bregas parfaites de Christian Romero,dont les conseils avisés sont toujours précieux,et de Tomas Ubeda en progrès constants.
Étaient présents,lors de ce tentadoro,Jean Marie Raymond,Olivier Martin et sa fille et la famille Bantzé respectivement propriétaires des fers de Virgen Maria,El Palmeral et La Véronique.
Un grand merci à Do Cuillé pour son accueil,la qualité de son bétail et la grande confiance qu'elle a en Marc pour tienter ses produits.
Nous avons failli assister à un véritable drame quand Benjamin Bantzé,le fils de Dany,a chuté dans le toril où était enfermé le premier novillo que Marco venait de tienter.Un long moment de susto avant que Ben ne se sorte de là.Après des examens poussés,au CHU Caremeau de Nîmes,le jeune ganadero pouvait rentrer chez lui couvert d’ecchymoses et de nombreuses plaies mais rassuré sur son état de santé.
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