Ci dessous un texte de Florent Moreau sur son Facebook d' Arènes insolites. L'auteur revient sur l'histoire de Méjanes.
"A première vue, en évoquant les arènes de Méjanes, on imaginerait forcément une commune ou un village.
Et pourtant, Méjanes est loin de toute zone urbanisée. Rattaché au territoire des Saintes-Maries-de-la-Mer, il s'agit d'un domaine, situé dans l'immensité de la Camargue, dans un cadre incomparable, au bord de l'étang de Vaccarès.
On fête cette année les soixante-dix ans des arènes de ce domaine, puisqu'elles ont été inaugurées par Paul Ricard avec une novillada en juillet 1955. Un lieu historique, authentique et chargé d'histoire. Ce qui est remarquable avec ces arènes, c'est qu'elles sont restées dans le style de leur époque.
Avec les temporadas, c'est devenu un haut-lieu du rejón, la plaza française des corridas à cheval, avec le trophée du Rejón d'or.
Mais il y aussi eu dans ses soixante-dix ans d'histoire d'autres courses emblématiques. Par exemple une corrida en mars 1977, avec des toros de Rocío de la Cámara pour Curro Romero, Rafael de Paula et Robert Piles ! C'était la toute première corrida de toros organisée par Simon Casas.
Hormis le traditionnel Rejón d'or, les arènes de Méjanes accueillent aussi désormais le festival "Un toro pour un rêve d'enfant" chaque année au mois d'octobre.
L'édition 2025 du festival aura lieu ce dimanche 19 octobre, avec des animations et une tienta proposées dès le samedi et un bolsín le dimanche matin.
C'est Marc Serrano qui est à l'initiative depuis des années de ce festival. Cette temporada est particulière pour lui, puisque ce sont les vingt-cinq ans de son alternative prise aux arènes de Nîmes face à une corrida de Cuadri.
Dimanche, il sera au cartel du festival en compagnie du novillero français Clément Hargous.
Côté ganaderías, l'honneur est fait aux élevages français et à la variété d'encastes avec les noms de Blohorn, Cuillé, Margé, Turquay, Valverde et El Campo.
Concernant les autres toreros à l'affiche, on remarque trois matadors venus d'Andalousie. Octavio Chacón, lidiador reconnu, et qui a triomphé récemment devant une corrida d'Adolfo Martín. Saúl Jiménez Fortes, le malagueño, auteur d'une belle saison. Et enfin Daniel Crespo, révélation et finaliste de la Copa Chenel. Son apoderado est Luisito, à qui tout réussit dans ce rôle, puisqu'il s'est successivement occupé de Pablo Aguado, Emilio de Justo, Solal, et désormais Daniel Crespo.


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