mercredi 6 juillet 2022

EN IMMERSION , PARTIE 2 .


 
 

Après une bonne nuit réparatrice et un solide petit déjeuner, il nous fallait rejoindre Las Cabezas de San Juan où se trouve "La Cobatilla" la finca des célèbres Murube. La montée vers la dehesa est sympa et permet de croiser, à portée de mains, le bétail. Jose Murube et Aurora, sa fille, nous accueillent cordialement. Après quelques mots, nous embarquons dans deux 4x4, direction le campo fort de ses 900 hectares. Il est 10 heures et le soleil tape déjà très fort!!! Nous parcourons les cercados des vaches, des becerros, des novillos et des toros dont un lot de superbes cinqueños destinés à être lidié à Zaragoza. Tout au long de la visite, nous voyons des lapins, des perdrix et des faisans. Visite terminée, nous jetons un coup d’œil au musée taurin de la famille avec quelques extraordinaires carteles parmi les innombrables et des trophées à la pelle.. Il faut dire que cette ganaderia existe depuis 1840!!!! Ensuite direction la placita de tienta où deux vaches attendent Marc. A noter que Luisito et Solalito nous ont rejoint et que Pepe, un becerriste, sortira de second. Malheureusement la première demoiselle s'écroule dès son entrée en piste, elle est complétement invalide. Heureusement la seconde est excellente. Elle offre une charge franche et noble et prends capote et   muleta avec classe. Les véroniques de réception sont suaves avant que la demoiselle ne montre de la bravoure en trois rencontres. Marc a tout de suite compris qu'il avait affaire à une grande vache. Les excellentes séries gauchères et droitières, de long tracé, s'enchainent avec harmonie. Torero et vache se grandissant au fur et à mesure faena. Marc conclut par quatre redondos inversés, une trinchera et une pase de las flores.Enorme faena d'un Marco, en pleine forme, qui nous a confié s’être régalé avec cette grande vaca. Tapas, apéritif et conversations allèrent bon train et durèrent un bon moment, Pepe Murube se montrant en grande forme. Il faut dire que la terrasse de la maison surplombe le campo, que du coup on aperçoit les toros de très près.

 



 

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